Les femmes du village allaient rincer leur linge au lavoir de la fontaine, en bas du village, sous la porte du Rachas, tout près des abreuvoirs.
Elles l’avaient auparavant fait tremper dans des « chaudières », nom que l’on donnait aux récipients métalliques où l’on faisait chauffer l’eau. Ces chaudières étaient installées, en général, dans la cour des fermes. Puis elles faisaient bouillir le linge, en lui ajoutant, en guise de produit de lessive, de la cendre de bois. Quand il commençait à refroidir, elles le mettaient dans des paniers en châtaignier, et partaient au lavoir de la fontaine, lourdement chargées. Elles rinçaient leur linge dans les bassins du lavoir et l’essoraient à l’aide de battoirs en bois.
Ce travail très dur, que nous avons du mal à imaginer aujourd’hui, ne les empêchait pas de faire du lavoir un lieu de rencontre et de conversation important pour ceux et celles qui s’y retrouvaient. Certains habitants du pays en parlent encore avec le sourire ! Lorsque l’eau a été amenée au village, dans les années 1930, un lavoir et un abreuvoir ont été construits sur la place du village.
La pierre du lavoir de la fontaine était polie à force d’avoir été utilisée. Elle a malheureusement été recouverte de ciment. Aussi ne pouvons-nous que l’imaginer !
Les femmes du village allaient rincer leur linge au lavoir de la fontaine, en bas du village, sous la porte du Rachas, tout près des abreuvoirs.
Elles l’avaient auparavant fait tremper dans des « chaudières », nom que l’on donnait aux récipients métalliques où l’on faisait chauffer l’eau. Ces chaudières étaient installées, en général, dans la cour des fermes. Puis elles faisaient bouillir le linge, en lui ajoutant, en guise de produit de lessive, de la cendre de bois. Quand il commençait à refroidir, elles le mettaient dans des paniers en châtaignier, et partaient au lavoir de la fontaine, lourdement chargées. Elles rinçaient leur linge dans les bassins du lavoir et l’essoraient à l’aide de battoirs en bois.
Ce travail très dur, que nous avons du mal à imaginer aujourd’hui, ne les empêchait pas de faire du lavoir un lieu de rencontre et de conversation important pour ceux et celles qui s’y retrouvaient. Certains habitants du pays en parlent encore avec le sourire ! Lorsque l’eau a été amenée au village, dans les années 1930, un lavoir et un abreuvoir ont été construits sur la place du village.
La pierre du lavoir de la fontaine était polie à force d’avoir été utilisée. Elle a malheureusement été recouverte de ciment. Aussi ne pouvons-nous que l’imaginer !