L’existence d’un four commun dans le village de La Garde est mentionnée dans un texte du début du XIIIème siècle.
Ce four était, au Moyen- Age, le four du village où chaque famille cuisait, à tour de rôle, son pain pour la semaine ou plus. Il était alimenté par des fagots de bois de frêne ou de genêt, dont les flammes léchaient et réchauffaient la totalité des pierres du four. Chaque famille préparait la pâte à pain avec de la farine de seigle ou de froment, ou les deux, de l’eau tiède et salée et du levain prélevé sur la pâte de la fournée précédente. La pâte était pétrie quelques heures avant d’être enfournée.
Lorsque le pain était cuit et que le four était encore bien chaud, on y faisait cuire gâteaux, gratins, choux ou tomates farcies, volailles… tout ce qui demandait une cuisson longue. Une organisation, rigoureusement respectée par chaque famille, permettait de gérer le four de façon économique : la porte était refermée après chaque fournée. La pierre restait ainsi chaude plusieurs heures et le simple ajout d’un peu de genêt par exemple, le rendait opérationnel pour une nouvelle cuisson. Le bâtiment du four est assez grand et l’on peut voir une banquette de pierre où l’on pouvait s’asseoir, se réchauffer, suivre la cuisson, faire la conversation.
Aujourd’hui encore, le four est utilisé pour des manifestations festives, comme la fête du pain qui a lieu une fois par an, l’été.
L’existence d’un four commun dans le village de La Garde est mentionnée dans un texte du début du XIIIème siècle.
Ce four était, au Moyen- Age, le four du village où chaque famille cuisait, à tour de rôle, son pain pour la semaine ou plus. Il était alimenté par des fagots de bois de frêne ou de genêt, dont les flammes léchaient et réchauffaient la totalité des pierres du four. Chaque famille préparait la pâte à pain avec de la farine de seigle ou de froment, ou les deux, de l’eau tiède et salée et du levain prélevé sur la pâte de la fournée précédente. La pâte était pétrie quelques heures avant d’être enfournée.
Lorsque le pain était cuit et que le four était encore bien chaud, on y faisait cuire gâteaux, gratins, choux ou tomates farcies, volailles… tout ce qui demandait une cuisson longue.
Une organisation, rigoureusement respectée par chaque famille, permettait de gérer le four de façon économique : la porte était refermée après chaque fournée. La pierre restait ainsi chaude plusieurs heures et le simple ajout d’un peu de genêt par exemple, le rendait opérationnel pour une nouvelle cuisson. Le bâtiment du four est assez grand et l’on peut voir une banquette de pierre où l’on pouvait s’asseoir, se réchauffer, suivre la cuisson, faire la conversation.
Aujourd’hui encore, le four est utilisé pour des manifestations festives, comme la fête du pain qui a lieu une fois par an, l’été.